Que faire en cas de violences conjugales ?

La violence conjugale est une situation déplorable qui sévit toujours. Des sensibilisations ont eu lieu sur ce comportement, mais cela ne s’arrête pas. Ça semble prendre de l’ampleur, malgré les sanctions prévues par la loi. Dans un couple l’auteur d’une violence peut être aussi bien l’homme que la femme. Pour pouvoir s’en sortir en tant que victime, il urge de pouvoir s’adresser à un avocat, ou à la police. Dans cet article, nous allons voir les dispositions à prendre en cas de violences conjugales.

Qu’est-ce que la violence conjugale ?

La violence conjugale est tout acte de violence à l’encontre d’un conjoint, d’un partenaire ou d’un partenaire, quel que soit le type de relation (mariage, concubinage, partenaire pacsé, ex-conjoint, partenaire amoureux, etc.). Pour plus d’informations, consultez cet article. Dès qu’il y a une relation sentimentale entre l’auteur et la victime d’un crime, même si le lien est déjà rompu, on parle de violence conjugale, les hommes et les enfants sont aussi victimes. La loi est stricte contre les auteurs de violence conjugale. Elle y voit un abus de pouvoir et une atteinte à l’intégrité de la victime sous l’emprise du bourreau.

Les différents cas de violences conjugales

La violence conjugale comprend :

  • Les violences physiques : Pousser, frapper avec ou sans objet, étrangler, tenir et autres actions physiques destinées à blesser ou effrayer l’adversaire ;
  • Les violences psychologiques : Intimidation, humiliation, harcèlement moral, manque de respect, isolement social, chantage émotionnel, accusation, menaces de mort ou de suicide, ou autre comportement destiné à humilier; et à nuire psychologiquement, au partenaire ;
  • Les violences verbales : Insultes, menaces ou autres propos visant à blesser votre partenaire ;
  • Les violences sexuelles : Viol, caresses, comportement brutal, dégradant ou abusif pendant les rapports sexuels ;
  • Les violences économiques : privation du revenu d’une autre personne, interdiction de travailler ou autres actes visant à réduire l’autonomie de cette personne afin qu’elle ne puisse pas quitter son domicile

La violence domestique peut donc prendre de nombreuses formes, souvent cumulatives ou entrelacées, dans le but de rabaisser, dénigrer et contrôler l’autre partie.

Porter plainte

Porter plainte contre un partenaire n’est pas une décision facile. Pourtant, vous avez besoin de protection. En engageant des poursuites judiciaires, votre partenaire s’expose aux sanctions juridiques. Pour porter plainte, rendez-vous au Commissariat ou à la Gendarmerie. Les procureurs peuvent intervenir dans la médiation pénale, décider d’alternatives aux sanctions pénales et mettre immédiatement en garde à vue un conjoint violent si la situation dégénère. De plus, il n’est pas facile de quitter son domicile après avoir été victime de violence domestique. Cela peut impliquer de trouver un logement alternatif, de ne laisser qu’une partie de vos affaires derrière vous, et c’est encore plus compliqué quand il s’agit d’enfants. Si vous êtes marié ou pacsé, vous êtes obligé de vivre avec votre conjoint. Ainsi, en abandonnant leur lieu de résidence, les époux pourraient demander le divorce pour négligence.

Les sanctions

La violence est punissable selon sa gravité. Si elles surviennent entre époux, cela constitue une situation aggravée. En cas d’incapacité totale pour violences conjugales jusqu’à 8 jours : emprisonnement jusqu’à 3 ans et amende de 45 000 euros ; emprisonnement jusqu’à 5 ans et amende de 75 000 euros (pour violences fréquentes).

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