Contrat AESH : les obligations de l’employeur pour les élèves en situation de handicap avec troubles du langage oral

Le contrat d’Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap (AESH) est un dispositif mis en place par le gouvernement français pour faciliter l’inclusion des élèves en situation de handicap dans le milieu scolaire. L’AESH a pour mission d’accompagner ces élèves dans leur quotidien, notamment ceux présentant des troubles du langage oral. Dans ce contexte, il est essentiel de connaître les obligations de l’employeur en termes de mise en place de mesures d’accompagnement spécifiques pour ces élèves.

Recrutement et formation des AESH

Pour répondre aux besoins des élèves en situation de handicap avec troubles du langage oral, l’employeur doit recruter des AESH disposant des compétences nécessaires pour assurer un accompagnement adapté. Les profils recherchés peuvent varier selon les situations, mais il est généralement exigé une expérience professionnelle ou personnelle auprès d’enfants ou d’adultes en situation de handicap.

L’employeur doit également veiller à la formation initiale et continue des AESH. Cette formation doit permettre aux accompagnants d’acquérir les compétences requises pour exercer leurs missions, notamment dans le domaine du langage oral. Elle peut inclure des modules spécifiques sur les troubles du langage, ainsi que sur les stratégies d’accompagnement et les outils à utiliser pour faciliter la communication et l’apprentissage des élèves concernés.

Mise en place de l’accompagnement individualisé

Les élèves en situation de handicap avec troubles du langage oral ont des besoins spécifiques, qui nécessitent un accompagnement individualisé. L’employeur doit donc veiller à ce que chaque AESH dispose d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS) pour l’élève qu’il accompagne. Ce document, élaboré en concertation avec l’équipe éducative et les parents de l’élève, définit les modalités d’accompagnement, les objectifs pédagogiques et les aménagements nécessaires pour favoriser la réussite scolaire de l’enfant.

L’employeur doit également s’assurer que l’AESH dispose des moyens matériels et humains nécessaires pour mettre en œuvre le PPS. Cela peut inclure la mise à disposition d’outils adaptés (logiciels de communication, matériel pédagogique spécifique, etc.), ainsi que la possibilité de travailler en collaboration avec d’autres professionnels (orthophonistes, psychologues, enseignants spécialisés, etc.).

Suivi et évaluation de l’accompagnement

Afin de garantir la qualité de l’accompagnement proposé aux élèves en situation de handicap avec troubles du langage oral, il est essentiel que l’employeur assure un suivi régulier de l’action des AESH. Ce suivi doit permettre d’évaluer l’efficacité des mesures mises en place, d’identifier les éventuelles difficultés rencontrées et d’adapter l’accompagnement en conséquence.

L’employeur doit également veiller à ce que les AESH bénéficient d’un soutien professionnel adapté. Cela peut passer par des temps de concertation avec les autres membres de l’équipe éducative, des formations complémentaires, ou encore la possibilité de consulter des ressources documentaires sur les troubles du langage oral et les stratégies d’accompagnement pertinentes.

En résumé, les obligations de l’employeur en termes de mise en place de mesures d’accompagnement spécifiques pour les élèves en situation de handicap avec troubles du langage oral concernent principalement le recrutement et la formation des AESH, la mise en place d’un accompagnement individualisé basé sur un PPS, et le suivi et l’évaluation de cet accompagnement. L’ensemble de ces démarches vise à garantir une prise en charge adaptée et efficace pour ces élèves, favorisant ainsi leur inclusion scolaire et leur réussite éducative.

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