Gestion locative immobilière : le cadre formel d’un intermédiaire immobilier

À l’instar des mandataires immobiliers qui exercent dans la légalité, il existe également des personnes peu scrupuleuses qui essaient de manipuler les bailleurs. Si vous pensez confier votre bien entre les mains d’un agent immobilier, il est judicieux de consacrer du temps pour dénicher le vrai mandataire du faux. Comment ?

Insister sur la conformité de sa carte professionnelle

Vu la pluralité des agents qui sont présents sur le marché immobilier d’aujourd’hui, les propriétaires ont du mal à distinguer le vrai professionnel du faux. Si vous en faites partie, ne vous inquiétez pas, il vous suffit de suivre les recommandations pour les démasquer. Si un soi-disant mandataire se présente chez vous, la première chose que vous devez faire est de vérifier s’il a une carte professionnelle. Ne vous contentez pas seulement sur ce fait, une pièce légale se distingue toujours par son authenticité. À vous de voir ainsi tous les éléments clés y afférents.

Dans la plupart du temps, une vraie carte professionnelle est délivrée par la chambre de commerce. Pour le savoir, vérifiez si le cachet de cette dernière y figure. Souvent, il est difficile pour les escrocs de tricher sur ce point. Comme toutes les pièces qui existent, la carte utilisée par les mandataires a aussi une durée de validité. Si vous voyez qu’elle dépasse les 36 mois, méfiez-vous de la personne qui est présente devant vous. Dans le cadre légal, une fois cette durée écoulée, la pièce doit bénéficier d’un renouvellement. Enfin, même si toutes les variables précédentes existent, il est conseillé de vérifier la mention « gestion locative ».

S’assurer qu’il possède la faculté de rédiger un contrat de gestion locative immobilière

Avant que la chambre de commerce délivre une carte professionnelle au mandataire, elle assure que la personne possède toutes les compétences requises pour exercer le métier. En d’autres termes, les futurs agents immobiliers passent par plusieurs épreuves pour profiter de cette opportunité. Toutefois, s’ils manquent un des parcours imposés, les régulateurs ont du mal à les délivrer. Un vrai professionnel, avant de se charger de la gestion de votre bien, doit établir un mandat relatif à sa mission. Si ce n’est pas le cas, méfiez-vous de lui. S’il maîtrise parfaitement le décret du 20 juillet 1972, il ne doit pas poser de problème sur ce propos.

  • Une fois le contrat rédigé, prenez le temps de bien le lire. Vérifiez à ce que les contenus soient conformes à la convention.
  • Si vous présentiez une gestion locative mandatée, cela signifie que le document stipule tous les règlements liés à la totalité du bien.
  • Au cas où préférez confier qu’une partie de votre appartement ou maison, veillez à ce que le contrat en soit de même. Le délai légal du document ne doit pas dépasser de 12 mois. Si vous êtes sûr de tous les contenus, il ne vous reste qu’à apposer votre signature.

Disposer de droit d’être informé dans la gestion locative immobilière

En matière de gestion locative immobilière, même si le mandataire prend en main la situation, en tant que propriétaire, vous avez le droit d’être informé sur toute la ligne. Cela, pour éviter un éventuel abus de confiance. De nos jours, pas mal d’intermédiaires ne font que manigancer derrière le dos du propriétaire. Ainsi, si vous n’obtenez pas des informations en temps réel, vous ne devez pas rester sans rien faire. Vous devez descendre sur terrain et voir ce qui se passe exactement. Toutefois, si vous ne réagissez pas, vous risquez de perdre tous vos intérêts en un seul claquement de doigts. Avant que la blessure ne s’aggrave, il est recommandé de prendre le contrôle.

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